Histoire

Origine du nom

En 1150 Neuf-Berquin était séparé d’Estaires. En 1156 l’appellation était : « Nova capella quae est in parrochia d’Esteeres ». Vers 1300 on définit Neufberkin de « Perco » qui désigne un nom d’homme et « Heim » qui signifie le village. C’est début du 14e siècle que le nom de Neuf-Berquin est apparu. La rue bordée de maisons continue au Sud en passant par Estaires, au Nord en passant par Vieux-Berquin. Les noms flamands étaient Noortberkin (Berquin-nord) pour Vieux-Berquin et Zuitberkin pour Neuf-Berquin.

Histoire du village

Le village de Neuf Berquin est situé sur la grande voie romaine qui va de Cassel à Arras ; En 1156, le territoire est désigné sous la forme latine de Nova cappelle quae est in parrochia de Esteeres , ce qui signifie La cité est le résultat d’un démembrement de la paroisse d’Estaires, probablement antérieur à 1239. Appelée en 1219 Neuf Berkin, elle appartient en 1362 à Jean de Beauval, seigneur d’Haveskerque qui vend la même année à Thibaut de Bourmont une rente de 213 rasières de blé sur le village, tenu en fief par la Dame de Cassel. Le bourg prend son nom actuel au début du XIVe siècle. Lors de l’offensive allemande de 1918, Neuf Berquin est entièrement détruite.

Légende de Berquinix

Il était une fois, un géant vivant dans la forêt de Nieppe qui s’étendait alors jusqu’aux abords de la ville d’Estaires. Or, Berquinix, tel était son nom, aimait se reposer au lieu dit : « Le pont rondin ». Mais ce jour là, une fois encore, son repos fut troublé pas les disputes qui, sans cesse, opposaient ses deux fils fort soucieux de leur successions. Excédé, il les fit venir près de lui, et leur demanda leurs « Francisques ». Il lança alors l’arme de l’aîné en direction du Nord et celle du cadet plein Sud, puis décida : « Ce pont Rondin sera désormais la frontière entre vos deux territoires et chacun de vous s’installera à l’endroit où il retrouvera sa Francisque ! Et c’est ainsi que furent créés deux villages que l’on appela en référence à Berquinix, Vieux Berquin et Neuf Berquin. La première sortie de Berquinix a eu lieu en 1970. Il a été fabriqué par un habitant de la commune, Monsieur DONDEYNE qui nous a fournit les explications suivantes sur sa fabrication : A l’origine, il était composé de trois parties démontables (jambes, tronc et tête) qui s’emboîtaient les unes dans les autres. De plus, les jambes sont montées sur socle. La charpente est en bois, l’ « ossature » est formée d’une sorte de ronce souple séchée (qui pousse au bord des fossés) ; un fin tissu vient s’enrouler autour de celle?ci pour servir de base à la pâte à papier. Pour ce qui est des cheveux, ils sont en filin récupéré dans une filature. Enfin, Berquinix n’est pas un géant à porteurs mais un géant à tracter.